1/ Comprendre le cadre règlementaire français (Grenelle II) et européen
2 / Calculer une empreinte carbone
3 / Calculer une empreinte eau
4 / Définir une stratégie carbone et eau
5 /Comprendre l’initiative carbon disclosure project
6 / Conduire une analyse de cycle de vie produit/service
7 /Identifier les certifications environnementales pertinentes
8 / Impliquer les partenaires commerciaux sur les questions environnementales
9/ Améliorer la performance énergétique de l’entreprise
10/ Le plan de mobilité
11/ Biodiversité et entreprise
12/ Les éco-gestes

ENJEU DE TAILLE

1 seule planète avec un jour de dépassement au 1/8/2018
=> CHERCHER L’ERREUR ?
La faillite s’annonce bientôt ???
Ouf ! Des solutions existent, si engagées à temps … ???

1/ Comprendre le cadre règlementaire français (Grenelle II) et européen 

Art 225 de la Loi Grenelle II de 07/2010 et décret d’application de 04/2012 :
Obligation de publier, pour les Ets, dans leur rapport de gestion des informations sur :. Les conséquences sociales et environnementales de leur activité . Les engagements sociétaux en faveur du Développement Durable.
Art 75 : obligation de publier un bilan des émissions de carbone et un plan d’actions de réduction.
Art 228 I et II en matière d’expérimentation de l’affichage environnementale des produits, et obligation d’affichage du contenu carbone des presta de transports.
Évolution été 2017 : déclaration de performance extra-financière

2/ Calculer une empreinte carbone

Définition
. C’est mesurer l’ensemble des Gaz à Effet de Serre (1 des causes du réchauffement climatique) générés par le fonctionnement d’une activité économique.
. Pour simplifier, on parle d’Empreinte Carbone, car le Dioxyde de Carbone (CO2) est largement majoritaire en valeur absolue en matière de GES.
. Gaz compta : CO2 et les autres : méthane, protoxyde d’azote, ozone …
. Pour les agréger ensemble, utilisation de règles de conversion, pour être ramenés à leur : équivalent carbone.

3 Périmètres de calcul (scopes)
. Scope 1 obligatoire :
Somme des émissions directes induites par la combustion d’nrj fossiles de ressources possédées/contrôlées par l’Ets.
. Scope 2 obligatoire :
Somme des émissions indirectes induites par l’achat ou la production d’électricité.
. Scope 3 facultatif :
Somme de toutes les autres émissions indirectes de la chaîne logistique, étendue au transport des biens et des personnes.

Les étapes du calcul :
. Sensibilisation pour faciliter la collecte des données ensuite,
. Collecte des données : définir le champ pertinent d’investigation avec données disponibles, étape chronophage : bien documenter les sources agrégées.
. Exploitation des données :                    
Bilan global des émissions           
Identification des marges de progrès sur ses principaux postes émetteurs : mettre en œuvre des actions de réduction de ses émissions de GES, et lutter ainsi contre le changement climatique et ses externalités négatives.                 
=> permet de définir et d’adapter une stratégie sur les principaux enjeux émetteurs de GES : en fonction de sa dépendance Carbone, et des évolutions d’un monde décarboné (réglementations, prix du carbone …).

4/ Calculer une empreinte eau

Un enjeu important :
Dégradation de la qualité de l’eau (pollution), et manque d’eau, sont préoccupants. Usage important dans l’activité économique.
Intérêt :
. Sensibilisation :
Permet la reconnaissance qu’il existe un lien entre l’impact humain sur l’eau, et que des PB comme le manque d’eau et la pollution puissent être mieux compris et abordés. Par ex : 16000 L’eau pour produire 1kg de bœuf, 140L pour produire une tasse de café …. Action : Permet d’identifier des aspects dans les process de production exerçant une pression hydrique imposant une attention particulière.
Norme ISO 14046 2014 : règles de jeu partagées et d’application volontaire pour évaluer le volume d’eau utilisé durant le cycle de vie d’un produit/ service.

5/ Définir une stratégie carbone et eau

Identifier les enjeux prioritaires :
. À partir des résultats des empreintes carbone et eau. À partir de l’Analyse du Cycle de Vie du produit/service pour l’aspect carbone, et pour l’aspect Eau.
. Tout en appréhendant les enjeux sociaux sous-jacents.
Principes de définition stratégique :.
 Objectifs à 3-5 ans :
Mettre le système sous tension transformative positive pour l’Ets.
. Plan de route révisé annuellement : dans le cadre par ex du reporting extra-financier annuel, avec les indicateurs clés de performance (moyens et résultats) ; correctifs selon le retour d’expériences.

6/ Comprendre l’initiative Carbon Disclosure Project

Définition :
. Référence internationale incontournable
. Initiative privée d’intérêt général, soutenue par des investisseurs.
. L’Ets fournit des infos sur sa performance environnementale, facilement accessible, et comparable par secteur : Impact carbone, objectif et résultats, gouvernance de la démarche
Utiliser les infos du CDP dispo en ligne :
. Gestion des risques : anticiper et s’adapter
. Permet d’anticiper les demandes d’investisseurs
. Utile au benchmarking.
Définir un système de management CDP interne

7/ Conduire une analyse de cycle de vie produit/service

Définition :
Connaître et pouvoir comparer la pression d’un produit/service/procédé sur les Ressources et l’Environnement tout au long de son cycle de vie, de l’extraction des Matières Premières jusqu’à son traitement en fin de vie (mise en décharge, recyclage) = quantifie les impacts ;
Conception des outils ACV, différentes méthodologies :
. Inventaire des flux de matières et énergies entrants et sortants à chaque étape du cycle de vie = Inventaire du Cycle de Vie : ICV
. Puis Évaluation des impacts pour chaque flux. Impacts couramment retenus : effet de serre, acidification, épuisement des ressources naturelles, …
Présentation des résultats :
. Impacts dits potentiels car leurs conséquences réelles dépendent fortement des caractéristiques du milieu récepteur.

. Flux physiques

8/ Impliquer les partenaires commerciaux sur les questions environnementales

Enjeu :
Les clients et Feurs jouent un rôle essentiel dans l’empreinte environnementale : le dialogue est indispensable pour progresser.
Innover sur son marché grâce à la performance environnementale :
. Avec réduction de coûts, différencier l’offre, et soit valorisée dans la décision d’achat du client
.  » l’innovation-valeur » avec équilibre entre l’utilité, le prix de vente et le coût.
Encourager les clients à acheter des produits à forte performance environnementale : les sensibiliser via les prescripteurs / un engagement,
Impliquer les fournisseurs :
. Dialogue et écoute
. « Business case » Lui donner des incitations : + de marchés …
. Pertinent pour eux aussi : réutilisable pour leurs autres clients.
. Clauses spécifiques dans les contrats

9/ Améliorer la performance énergétique de son entreprise

A/ La transition énergétique, quelques notions

  • Définition (source wikipédia)
    . une modification structurelle profonde des modes de production et de consommation de l’énergie.
    . C’est l’un des volets de la transition écologique.
    . Elle résulte des évolutions techniques, des prix et de la disponibilité des ressources énergétiques, mais aussi d’une volonté politique des gouvernements et des populations, entreprises, etc.
    è qui souhaitent réduire les effets négatifs de ce secteur sur l’environnement.
  • Scénarios de transition énergétique (ong et gouvernements) :
    – passer du système énergétique actuel, reposant sur l’utilisation de ressources non renouvelables vers un mix énergétique basé principalement sur des ressources renouvelables.
    Cela implique des alternatives aux combustibles fossiles, ressources limitées et non renouvelables (aux échelles humaines de temps). u- réduire la demande d’énergie obtenue notamment au moyen d’une amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments et des technologies, et par un changement des modes de vie. C’est donc aussi une transition comportementale et sociotechnique2, qui implique une modification radicale de la politique énergétique.
  • Loi sur la TE ( wikipedia)
    – La loi sur la transition énergétique et la croissance verte a été définitivement adoptée par l’Assemblée nationale en juillet 20154, puis promulguée le 17 août.
    – Elle fixe les grands objectifs d’un nouveau modèle énergétique français, dans le cadre mondial et européen (la loi « Contribue à la mise en place d’une Union européenne de l’énergie »1)
    – et vise aussi à encourager une « croissance verte » (100 000 emplois espérés sur 3 ans) uen réduisant la facture énergétique de la France
    – et en favorisant des énergies dites « nouvelles », propres et sûres.
    – Elle comporte aussi des dispositions favorisant l’économie circulaire et une meilleure gestion des déchets2.
    – 3 principaux objectifs de cette loi :
    -Effet de serre : réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre et la pollution de l’air
    -Energie : maîtrise de la demande en énergie, et indépendance énergétique (+ ENR et – de EN fossiles)
    -Une économie verdie, un développement et une société plus sobres en énergie

B/ La performance énergétique

Définition :
moins d’énergie consommée et coûts optimisés pour autant de productivité.

Avantages ?
– Réduction de votre facture d’énergie = baisse de vos coûts = meilleure rentabilité = meilleure compétitivité et perennité
– Baisse de vos impacts environnementaux
– Cadre réglementaire favorable : dispositif des certificats d’économies d’energie (*), pour le financement de vos travaux d’efficacité énergétique par EDF. ROI accéléré.
https://www.edf.fr/entreprises/economies-d-energie/financement-de-travaux/prime-economies-d-energie-edf
– Amélioration de votre démarche RSE et de tous ses avantages associés (réputation, motivation des salariés …)

a/ Identifier son profil énergétique :
* analyser l’existant / son profil energétique actuel :

quels sont les équipements / activités qui mobilisent le + d’NRJ ?
Bâtiments, matériels de productions …
  rq :  audit énergétique obligatoire (**) pour les grandes entreprises tous les 4 ans : + de 250 salariés, CA + 50 M€, total bilan > 43 M€
* Evaluer son mix énergétique
et ouvrir la voie à de nouvelles formes d’énergie.
quelles énergies utilisez-vous ?
Pourrez-vous les remplacer par des énergies renouvelables,
de l’autoconsommation
ou des énergies de récupération ?
Vos contrats d’énergie actuels sont-ils bien optimisés et ajustés à vos besoins réels ?
  Rq : des outils de suivi et pilotage des consommations NRJ existent
* Adopter un système de management énergétique
avec mise en place une gestion méthodique et globale de vos énergies,
possibilité d’obtenir la certification ISO 50001 (***).

b/ Actionner des leviers d’actions concrets
– Avec des outils/moyens / méthodes spécifiques :
. rénovation Énergétique de l’immobilier : travaux d’isolation ..
. management de la chaleur : systèmes de chaufferie, ventilation, climatisation, récupération de la chaleur ..
. optimisation de l’éclairage : LED, luminaires à haut rendement . . rationalisation des transports : optimiser le réseau de transport ..
. Utiliser les énergies renouvelables
– Agir sur les comportements des équipes et les méthodes de travail :
sensibiliser, former, sobriété …

Notions complémentaires :

(*) Dispositif des CEE
https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/dispositif-des-certificats-deconomies-denergie
– Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE) constitue l’un des principaux instruments de la politique de maîtrise de la demande énergétique. uLe dispositif des CEE, créé en 2006 repose sur une obligation de réalisation d’économies d’énergie imposée par les pouvoirs publics aux vendeurs d’énergie.
Ceux-ci doivent ainsi promouvoir activement l’efficacité énergétique auprès des consommateurs d’énergie : ménages, collectivités territoriales ou professionnels. Le 1er janvier 2018, le dispositif est entré dans sa 4ème période d’obligation pour une durée de 3 ans.

(**) Audit énergétique obligatoire
https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/audit-energetique-des-grandes-entreprises
– Le code de l’énergie prévoit la réalisation d’un audit énergétique
pour les grandes entreprises de plus de 250 salariés,
afin qu’elles mettent en place
une stratégie d’efficacité énergétique de leurs activités. uL’audit énergétique permet
– de repérer les gisements d’économies d’énergie
chez les plus gros consommateurs professionnels (tertiaires et industriels).
– Si les investissements préconisés par l’audit sont réalisés, les économies d’énergie peuvent permettre, selon la nature de l’activité, jusqu’à 30 % d’économies, et dépasser 50 % pour la part de la consommation liée au bâtiment.
https://diagnostic-immobilier.ooreka.fr/astuce/voir/343699/bilan-energetique-obligatoire
– Effectué obligatoirement par un professionnel certifié, le bilan énergétique ou DPE est valide durant 10 ans. Le résultat du bilan énergétique se traduit par :
Le descriptif détaillé du bâtiment :
comprenant les caractéristiques de sa construction, de ses isolants et de ses équipements destinés au chauffage, au rafraîchissement et à la production d’eau chaude sanitaire.
L’étiquette énergie :
bien connue sur les appareils ménagers et sur les voitures, l’étiquette énergie est cette échelle multicolore qui positionne le bien dans une de ses 7 classes. De la lettre A en vert pour les logements ou bâtiments très économes en énergie jusqu’à la lettre G pour les bâtiments ou logements les plus énergivores.
L’étiquette énergétique :
comparable à l’étiquette énergie dans sa présentation, l’étiquette énergétique situe le bien immobilier dans une des 7 classes depuis la lettre A pour les installations les moins polluantes jusqu’à la lettre G pour les installations émettant beaucoup de gaz à effet de serre.

Une liste de préconisations de travaux et recommandations du professionnel
pour réduire l’impact environnemental et financier d’un bien immobilier trop gourmand en énergie et trop polluant. uPour dresser le bilan énergétique, le professionnel certifié (EDF ou diagnostiqueur immobilier mandaté par le fournisseur d’énergie) étudie la situation et l’orientation du bâtiment, la nature et l’épaisseur des isolants thermiques, la qualité des vitrages et ouvrants, les performances des systèmes de chauffage, de rafraîchissement et de production d’eau chaude. uCes données, insérées dans un logiciel certifié par l’État, permettent de calculer la quantité d’énergie et la classe énergétique d’un bâtiment (maison, ERP, commerce, bureau, etc.) ou d’une partie de bâtiment (logement, parties communes d’immeuble, etc.).

(***) La norme ISO 50001
https://www.edf.fr/entreprises/le-mag/le-mag-entreprises/decryptage-du-marche-de-l-energie/la-certification-iso-50001-afnor-qu-est-ce-que-c-est
– C’est un modèle de management de l’énergie
– qui s’adresse à toutes les organisations, petites ou grandes, publiques ou privées.
– a pour but de guider ces organisations à réduire leur consommation énergétique et leurs dépenses
tout en contribuant à la réduction de leur empreinte écologique.

  • Les aides de l’Ademe
    https://www.ademe.fr/expertises/batiment/passer-a-laction/outils-services/audit-energetique
    L’audit énergétique doit non seulement hiérarchiser les solutions possibles, mais aussi préciser dans les grandes lignes les solutions techniques adaptées, identifier les résultats attendus et en chiffrer les coûts et les impacts avec fiabilité.
    => Le taux d’aide de l’Ademe est de 50 %.
    Les études de faisabilité ne visent plus à comparer un large éventail de solutions, mais à décrire de façon précise celle qui devra être mise en oeuvre.
    => Le taux d’aide de l’Ademe est également de 50 %. Des plafonds d’aide sont fixés en fonction des caractéristiques propres à chaque secteur.
  • Le diagnostic de performance énergétique
    https://www.ademe.fr/expertises/batiment/passer-a-laction/outils-services/diagnostic-performance-energetique
    Le DPE a pour objectifs :
    – d’informer le futur propriétaire ou locataire sur la consommation énergétique du logement (en kWhEP/m2/an) et le coût moyen de celle-ci.
    – de sensibiliser le futur propriétaire ou locataire aux conséquences de sa consommation en énergie sur le climat de notre planète, en repérant cette consommation (en kWh/m²/an) et les émissions de CO2 (en kg/m²/an) qui en résultent, d’une part sur une étiquette « énergie », et d’autre part sur une étiquette « climat », suivant une échelle de A (logement économe) à G (logement énergivore) ;
    – de donner au futur propriétaire ou locataire des conseils pour maîtriser sa consommation sous forme de recommandations de gestion et de comportement, et au futur propriétaire des recommandations de travaux d’économie d’énergie ou de lutte contre l’effet de serre.

10 / Le plan de mobilité

https://www.ademe.fr/entreprises-monde-agricole/reduire-impacts/optimiser-mobilite-salaries/dossier/plan-mobilite/plan-mobilite-quest-cest

Le Plan de mobilité (PDM) est un ensemble de mesures qui vise à optimiser et augmenter l’efficacité des déplacements des salariés d’une entreprise, pour diminuer les émissions polluantes et réduire le trafic routier.
-> les trajets domicile/travail, mais aussi le transport de marchandises, les déplacements professionnels des collaborateurs, des clients, des visiteurs, des partenaires, des fournisseurs…

Le PDM, une obligation pour les entreprises de plus de 100 travailleurs sur 1 site depuis le 1er janvier 2018
Les entreprises situées sur un même site peuvent établir un PDM interentreprises.
L’entreprise qui ne respecte pas cette obligation ne peut bénéficier du soutien technique et financier de l’ADEME.

Exemples de mesures pouvant entrer dans un PDM
– La promotion du vélo 
– L’amélioration de l’accès des bâtiments par les piétons 
– L’encouragement à l’utilisation des transports publics 
– L’aménagement des horaires de travail 
– L’accompagnement et l’encouragement à habiter à proximité du lieu de travail ou sur le réseau de transport en commun.
– La garantie du retour à domicile
– La mise en place d’un service d’autopartage
– L’incitation au covoiturage

11 / Biodiversité et entreprises

a/ Définition

https://fr.wikipedia.org/wiki/Biodiversit%C3%A9
– «  La biodiversité, mot composé des mots bio (du grec βίος « vie ») et « diversité », est la diversité de la vie sur la Terre.
Elle s’apprécie en considérant la diversité des écosystèmes, des espèces et des gènes dans l’espace et dans le temps,
ainsi que les interactions
– Au sens large, la biodiversité, ou diversité biologique, désigne la variété et la variabilité du monde vivant sous toutes ses formes. Elle est définie plus précisément dans l’article 2 de la convention sur la diversité biologique comme la « variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes »au sein de ces niveaux d’organisation et entre eux. « 

b/ Cadre réglementaire

https://fr.wikipedia.org/wiki/Biodiversit%C3%A9
«  Depuis le sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992, la préservation de la biodiversité est considérée comme un des enjeux essentiels du développement durable.
L’adoption de la Convention sur la diversité biologique (CDB) au cours de ce sommet engage les pays signataires à protéger et restaurer la diversité du vivant1. Au-delà des raisons éthiques, la biodiversité est essentielle aux sociétés humaines qui en sont entièrement dépendantes à travers les services écosystémiques.
– 2010 a été l’année internationale de la biodiversité, conclue par la Conférence de Nagoya sur la biodiversité qui a reconnu l’échec de l’objectif international qui était de stopper la régression de la biodiversité avant 2010, et proposé de nouveaux objectifs (protocole de Nagoya).
– Depuis 2012, la Plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), un groupe d’experts intergouvernemental sur le modèle du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), a été lancée par le programme des Nations unies pour l’environnement pour conseiller les gouvernements sur cette thématique.

https://www.cci.fr/documents/11000/1027382/Entreprises+et+biodiversit%C3%A9.pdf
-Les pays signataires de la Convention pour la diversité biologique (CDB) ont reconnu depuis 2008 l’importance d’engager les entreprises pour atteindre les objectifs de conservation, de durabilité et d’équité d’usage de la biodiversité. -L’Union Européenne a défini sa stratégie biodiversité à long terme. Pour 2020, l’objectif est d’enrayer la perte de biodiversité et la dégradation des services écosystémiques.
– La Stratégie Nationale pour la Biodiversité (SNB) 2011-2020 concrétise l’engagement français au titre de la CDB, en ligne avec la stratégie européenne, et réaffirme la nécessité d’impliquer tous les acteurs. Elle introduit un dispositif de mobilisation volontaire des personnes morales publiques et privées

https://www.cci.fr/documents/11000/1027382/Entreprises+et+biodiversit%C3%A9.pdf
– La loi de protection de la nature de 1976 impose, pour chacun des projets ayant un impact sur la biodiversité, d’éviter cet impact, de réduire les impacts non évitables, puis de compenser les impacts résiduels
– responsabilités pénales et les mesures de réparation

c/ Quelques acteurs clefs

http://www.entreprises-biodiversite.fr/ressources/guides-et-publications/ http://www.mission-economie-biodiversite.com/wp-content/uploads/dlm_uploads/2015/12/biodiv-2050-n7-fr-bd.pdf https://www.cbd.int/business/resources/tools.shtml https://uicn.fr/publications/ https://www.cci.fr/documents/11000/1027382/Entreprises+et+biodiversit%C3%A9.pdf uhttps://www.cci.fr/web/developpement-durable/biodiversite http://les.cahiers-developpement-durable.be/entreprendre/07-biodiversite-entreprises-biodiversite/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Biodiversit%C3%A9
https://www.cci.fr/web/developpement-durable/biodiversite
L’Agence Française pour la Biodiversité (et auparavant avant la création de l’Agence,
avec le Commissariat Général au Développement Durable (CGDD) du Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie
–  Biodiversity for the future. Which visions for 2030 ?
– L’Association Humanité et Biodiversité  (avec laquelle CCI France a noué une convention de partenariat)
EpE
CDC Biodiversité
La Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité
L’ASTEE
https://www.cci.fr/documents/11000/1027382/Entreprises+et+biodiversit%C3%A9.pdf
– Les réseaux professionnels
– Les partenariats
– Les plateformes thématiques et les outils à disposition
EBEVie
plateforme européenne « Business & Biodiversity »
CDB : « Global Partnership for Business and Biodiversity »
l’association Orée

D/ Biodiversité en péril, conséquences des activités humaines (wikipedia)

E/ Biodiversité, intérêts et valeurs (wikipedia)

Selon la FRB, les valeurs associées à la biodiversité peuvent être de trois natures73 :
les valeurs intrinsèques,
liées à l’importance de la biodiversité en elle-même et pour elle-même en considérant qu’il est du devoir moral de la préserver ;
les valeurs patrimoniales,
liées à l’intérêt culturel, identitaire et historique que revêt la biodiversité et qui en font un patrimoine à conserver ;
les valeurs instrumentales,
liées aux ressources et aux services utiles que fournit la biodiversité aux sociétés humaines. À cette catégorie s’ajoutent les valeurs d’option qui correspondent à l’usage potentiel futur de la biodiversité.

F/ Biodiversité, interactions des entreprises

Une entreprise a des impacts sur un service rendu par la biodiversité si elle influe sur ce service quantitativement ou qualitativement.
La consommation des ressources pour fonctionner :  matières premières, d’énergie d’eau, etc. Extraire ces ressources de la nature = répercussions sur les écosystèmes dans lesquels on les puise ou qu’on détruit pour les cultiver.
La pollution : pollutions directes (par ex, les déchets solides ou liquides, les fumées, les eaux usées, les fuites de produits dangereux, etc.) ou de pollutions indirectes (bruits et vibrations générés par les machines, trafic routier accru lié au transport des marchandises ou des clients, émissions de CO2 ou pollution de l’air liée à ce transport ou au chauffage, etc.). Impacts plus ou moins légers, à plus ou moins long terme, local ou plus …. Dans certains cas, ils perturbent les organismes vivants et le fonctionnement des écosystèmes.
La conversion des terres : toute activité économique occupe de l’espace : exploitation agricole, d’une usine ou même un salon de coiffure. le choix du lieu de l’implantation est primordial pour la biodiversité. En s’implantant près d’une zone protégée, d’une forêt, d’une rivière, d’un lac, etc., l’entreprise prend le risque de perturber cet environnement par ses activités ou par des accidents éventuels (fuites, explosions, etc.).

G/ Biodiversité, un atout pour l’entreprise

https://www.cci.fr/documents/11000/1027382/Entreprises+et+biodiversit%C3%A9.pdf
Des intérêts multiples
– dans leurs opérations et leur chaîne d’approvisionnement, les entreprises s’appuient sur une grande variété de services écosystémiques.
– Quand bien même ils ne sont pas comptabilisés, ils représentent des économies de coûts pouvant être substantielles.
– Les analyses bénéfices-risques engagées par certains acteurs mettent en évidence la dimension transversale que prennent ces enjeux.

H / Risques opportunités, exemple

https://www.cci.fr/documents/11000/1027382/Entreprises+et+biodiversit%C3%A9.pdf

I/ Outil EBEvie = ne marche plus ???

https://www.cci.fr/web/developpement-durable/biodiversite

EBEvie : outil de gestion de la biodiversité
– Afin de permettre à votre entreprise d’évaluer ses liens d’interdépendance avec la biodiversité et de les sensibiliser aux enjeux, le Ministère de l’Ecologie met à votre disposition EBEvie (Evaluation Biodiversité Entreprise), un nouvel outil internet pour les entreprises qui souhaitent évaluer leurs liens d’interdépendance avec la biodiversité.
L’outil se présente sous la forme d’un parcours organisé en 3 niveaux :
le 1er niveau intitulé « Comprendre », met en évidence les liens qui peuvent exister entre l’entreprise et la biodiversité,
Le 2ème niveau intitulé « Evaluer », permet à l’entreprise d’évaluer pour chaque fonction qui la compose le niveau de sensibilté de la fonction à la biodiversité ainsi que le niveau d’impact de la fonction sur la biodiversité,
Le 3ème niveau intitulé « Agir » propose une série d’actions à mettre en oeuvre afin que l’entreprise intègre la biodiversité dans sa stratégie de développement.

J/ Biodiversité, les étapes pour agir

https://www.cci.fr/documents/11000/1027382/Entreprises+et+biodiversit%C3%A9.pdf

la démarche d’intégration de la biodiversité, en trois temps
1/ état des lieux :
identification des impacts et dépendances, évaluation des risques et opportunités
2/ construction d’un plan d’action
associant les parties prenantes et sa mise en œuvre,
3/ suivi et communication des résultats
– qui peut se répéter pour tendre vers l’intégration du capital naturel dans le cœur de stratégie de l’entreprise (voir Figure 1).

Figure 1 – Phase de progression d’une entreprise vers un changement de business model (adapté à partir des présentations de Florence Clap, UICN France, et de Marc Barra, Natureparif)

K/ Biodiversité, exemples d’actions

https://www.cci.fr/documents/11000/1027382/Entreprises+et+biodiversit%C3%A9.pdf

groupe Yves Rocher : ambition de positionner la marque en tant qu’acteur majeur de la cosmétique en faveur de la biodiversité.
– 100 % des sites sont Refuges LPO,
– le site de production de La Gacilly est en agriculture biologique,
– des actions de sensibilisation sont menées,
– et dans l’animation de réseaux sectoriels (co-fondation du réseau Natural Resources Stewardship Circle).
– Un travail de fond sur ses filières d’approvisionnement : plus de 250 ingrédients d’origine végétale,
– La chaîne d’approvisionnement en huile d’Argan (Maroc) par exemple, a ainsi été remodelée en profondeur pour passer d’un approvisionnement chez le fournisseur le moins disant à une huile bio et équitable. Ce changement a été financé par une diminution du prix du packaging du produit final.

12 / LES ECO-GESTES

A/ Les éco-gestes pour réduire sa facture d’électricité

https://www.ademe.fr/entreprises-monde-agricole/performance-energetique-energies-renouvelables/lenergie-bureaux/bons-gestes-entreprises-economiser-lelectricite-hiver

1.Éteindre l’éclairage intérieur des bâtiments la nuit, le week-end et lors des périodes de fermeture, conformément à la réglementation. Améliorer son efficacité en déployant des sources efficaces et une gestion en fonction de la présence.
2.  Réduire l’éclairage extérieur, notamment publicitaire et l’éteindre au plus tard à 1 h conformément à la réglementation. Améliorer son efficacité en déployant des LED des éclairages basse consommation.
3.  Réduire la consommation des appareils informatiques : paramétrer la veille des ordinateurs, éteindre complètement les écrans la nuit, préférer les ordinateurs portables qui consomment 50 à 80 % de moins qu’un poste fixe, limiter le nombre d’imprimantes en privilégiant des appareils multifonctions moins nombreux.
4.  Maîtriser l’usage du courrier électronique : éviter d’envoyer des pièces jointes trop lourdes, limiter le nombre de destinataires, éviter de trop stocker de messages, trier et nettoyer régulièrement sa boîte de messagerie. Mettre en place une gestion optimisée du fonctionnement des serveurs informatiques.
5.  Adapter la température moyenne de chauffage dans les établissements tertiaires, conformément à la réglementation, en vérifiant la bonne programmation des intermittences des équipements et celle des niveaux de température ambiante : 19 ℃ pour les pièces occupées, 16 ℃ hors période d’occupation, 8 ℃ si les lieux sont inoccupés plus de deux jours.
6. Faire entretenir sa pompe à chaleur ou sa climatisation réversible, en plus de l’inspection quinquennale obligatoire. Faire vérifier le bon fonctionnement général des systèmes de chauffage, notamment le bon réglage des pompes de circulation pour le chauffage à eau chaude.
7. Ne pas laisser ouvertes les portes des magasins. Laisser fonctionner la fermeture automatique des portes pour éviter la déperdition de chaleur
8. Accélérer l’installation de portes sur les meubles frigorifiques des commerces alimentaires.
9. Dans l’industrie, optimiser l’utilisation des appareils fonctionnant à l’air comprimé : rechercher et colmater les fuites régulièrement, arrêter les compresseurs en période d’inactivité de l’atelier, nettoyer ou changer les filtres d’entrée d’air, diminuer la pression des soufflettes à 2 bars (assurer une aspiration d’air d’entrée le plus frais possible).
10. Réduire ou arrêter les systèmes audiovisuels non indispensables, tels que les projecteurs ou écrans des halls d’accueil ou des cafétérias.

En matière de maîtrise de l’énergie, il faut savoir que chaque entreprise a ses spécificités => Retrouvez différentes rubriques dédiées à la maîtrise de l’énergie dans les bureaux, les cliniques et hôpitaux, les ateliers de production industrielle et les exploitations agricoles. Vous y trouverez notamment des pistes d’actions avec des notions de coût, de temps de retour et de facilité de mise en œuvre, ainsi que des exemples de bonnes pratiques pour vous guider dans vos démarches.

Pour aller plus loin dans les économies d’énergie, la réalisation d’un audit énergétique ou la mise en place d’un système de management de l’énergie (ISO 50001) permettent d’identifier d’autres éco-gestes adaptés à votre structure.

B- Les éco-gestes au bureau

https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-ecoresponsable-au-bureau.pdf

Bibliographie 

Livre « Les fiches outils de la RSE » de Farid Baddache et Stéphanie Leblanc, éditions Eyrolles
https://www.eyrolles.com/Entreprise/Livre/les-fiches-outils-de-la-rse-9782212561609/